Petite histoire des écoles
|
L'école au Cheylas :
des débuts difficiles !
|
La révolution souhaitait créer une cohésion nationale par la langue en imposant l'école qui lutte contre les dialectes. Condorcet place de grandes ambitions dans ce projet : l'école publique sera laïque et gratuite et les sexes égaux devant l'instruction.
Le décret du 30 mai 1793 décide que toute commune de 400 habitants et au-dessus aurait une école primaire gratuite. Un nouveau décret du 19 décembre 1793 rajoute le caractère obligatoire à compter de 6 ans minimum, 8 ans au plus tard (article 8) .
Cependant, ces généreuses décisions de la Convention n'eurent que très peu de suivi ...
L'obligation scolaire est abandonnée dès novembre 1794, à l'instigation de Lakanal. La gratuité est supprimée à la rentrée suivante ainsi que la rétribution, par l'État, de l'instituteur (selon l'article 3 du décret du 19 décembre 1793, il était payé en fonction du nombre d'élèves qui fréquentaient son école) . Les autorités locales sont libres d'organiser ou pas des écoles primaires.
Progressivement, l'instruction primaire se développera en France. Les initiatives locales se multiplient. Au début de la Restauration, on dénombre environ 20 000 écoles, en 1829 : 30 000 (à noter que 14 000 communes, presque toutes rurales, ne disposent toujours pas d'école). Les écoles de village sont pour la plupart des classes uniques. L'
État se préoccupe surtout du contrôle de ces établissements : "L'instruction primaire doit être fondée sur la religion, le respect pour les lois et l'amour dû au souverain."
Dès 1816, les maîtres doivent posséder un brevet de capacité. Leur condition est souvent misérable : leur revenu dépend entièrement du nombre de leurs élèves et de la solvabilité de leurs familles. Des comités de surveillance sont instaurés aux niveaux communal et cantonal.
L'école n'est pas gratuite, excepté pour quelques indigents.
Sous Louis-Philippe, le ministre Guizot donne à l'école une impulsion nouvelle, avec sa loi du 28 juin 1833.Toute commune de plus de 500 habitants est tenue d'entretenir une école.
La première des matières à enseigner est l'instruction religieuse (article 1).Un traitement fixe minimum de 200 F / an est alloué à l'enseignant (article 11) .La rétribution mensuelle à taux réglé par le conseil municipal est prévu par l'article 14.
|
Notre commune songe dès 1846, à s'installer dans ses murs :
Séance du 15 février 1846
:
On songe à devenir "propriétaire d'une école".
«Depuis plusieurs années la commune du Cheylas se trouve dans la nécessité d'acquérir un bâtiment destiné à l'établissement de la maison d'école et de la mairie de ladite commune ; après avoir longtemps cherché le local le plus convenable, messieurs les membres du Conseil municipal sont entrés en pourparler avec le sieur François GOUILLET, propriétaire d'une maison d'habitation, jardin et basse-cour, le tout attenant ensemble, qu'il possède sur la commune, au hameau du Mercier, formant les n° 1158, 1158 bis et 1159 de la section B. Le hameau où sont situés ces immeubles étant le point le plus central et le plus à la portée des divers hameaux de la commune du Cheylas.»
Le sieur GOUILLET accepte de vendre pour 2000 F payables en une seule fois dans deux ans.
Le Conseil juge le projet avantageux et demande à l'administration supérieure l'autorisation d'acquérir les immeubles.
Le Mercier allait peut-être devenir le centre de notre commune
et reléguer le Bourg au rang de simple quartier?
Non ! Le 14 juin 1846, le Conseil apprenait que le Préfet demandait une nouvelle délibération pour l'acquisition de la maison GOUILLET, précisant qu'une imposition extraordinaire vaudrait mieux que le recours à l'emprunt indiqué par la délibération du 15 février.
Le Conseil jugea impossible cette solution et le beau rêve sombra dans l'oubli ...
Le 22 décembre 1848, le maire Laurent BEURRIAND communique au Conseil municipal une lettre du Préfet datée du 28 septembre 1848 qui fait part d'une délibération du Comité Supérieur d'Instruction primaire de l'arrondissement de Grenoble.
Dans sa séance du 11 septembre, le Comité a nommé «pour comité local de surveillance, pour la période de 1849 à 1851 inclusivement, les citoyens RIGARD-CASSET Guillaume, DURAND Jacques-Benoît, REYMOND Sébastien, avec monsieur le Desservant et le Maire.»
Séance du 12 août 1849 :
le maire cite une circulaire préfectorale du 20 juillet 1847 incitant à l'admission d'un taux unique pour la rétribution scolaire mensuelle, taux qui correspondrait à la moyenne des prix existants.
Ce jour, le principe du taux unique est retenu et fixé à 1 F 50 centimes. Dans la même séance, le Conseil dresse la liste nominative des dix élèves indigents qui bénéficieront de la gratuité de l'enseignement. Une liste supplémentaire de trois noms y est ajoutée.
En 1850, la loi Falloux renforce l'enseignement confessionnel.
L'église catholique pèse lourd sur l'école publique et bénéficie de grandes facilités pour ouvrir des écoles privées. Les communes de plus de 800 habitants sont tenues d'ouvrir une école de filles (500 pour les garçons). Un salaire minimal de 600 F par an est garanti aux maîtres (traitement fixe de 200 F + produit de la rétribution scolaire + supplément éventuel pour atteindre le seuil minimum garanti).
A noter que les institutrices ne disposent pas de traitement fixe obligatoire, ce qui explique que le métier ait utilisé les services de tant de religieuses.
Séance du Conseil municipal du 13 août
1851.
Le Maire rappelle les termes de la loi Falloux. Il précise que la délibération municipale prise pour la nomination de l'institutrice doit mentionner le traitement qui lui est alloué et préciser si elle doit être logée par la commune .«Le Maire ayant exposé au Conseil que d'après la lettre de monsieur le Recteur de l'académie en date du 24 juin 1851, mademoiselle DURAND ne veut plus se charger de l'école des filles et que le Conseil avait à s'en occuper dans cette session.
La commune s'estimant très fatiguée soit pour effectuer les paiements de ses digues, soit pour soulager beaucoup des malheureux,... ne peut allouer qu'une somme de 50 F (à l'institutrice) et accorde 40 F par an, en accord avec le sieur Martin BEROUD, pour le logement et la salle d'école.»
Une somme de 20 F est votée pour les réparations de ce local. La commune consent «à faire des sacrifices pour une action si utile»
Séance du Conseil municipal du 23 novembre 1855 :
«Monsieur le maire a ensuite exposé... que mademoiselle BRANCHE, institutrice communale, se plaint que la somme de 50 F que la commune lui paye pour traitement n'est pas suffisante d'après le nombre d'enfants indigents qu'elle est obligée d'inscrire gratuitement.» A l'unanimité, le Conseil portera la somme à 55 F .
Séance du Conseil municipal du 23 novembre
1855.
Durant cette même séance, le Maire note que la commune n'a jamais eu en son propre une salle de mairie. Que celle qui est louée jusqu'à ce jour est reprise par son propriétaire.
Madame veuve Germain s'est offert à louer une salle à la commune pour servir de mairie et de perception lorsque le Percepteur vient au Cheylas. La location sera de 30 F par an, à compter de 1856.
Mais l'idée d'acheter un bâtiment servant de mairie-école , en dépit de l'échec du premier projet, va recommencer à faire son chemin dans les esprits, et de fait :
Séance du Conseil municipal du 15 février 1857 :
Communication au Conseil : Madame veuve germain a le projet de vendre une partie de ses immeubles situés dans le bourg.
Cela correspondrait bien à l'installation d'une maison d'école pour filles et garçons ainsi que pour une salle de mairie.
Le prix serait de 8000 F, ce qui n'est pas jugé exagéré. La dépense des digues se trouvant bientôt terminée, une telle dépense peut être envisagée.
|
La première mairie - école |
Séance du 3 mai 1883
Vote des fonds pour la construction des écoles.
Un emprunt de 9 400 F est décidé, remboursable en 30 ans.
De plus, il sera procédé à la vente de six cents peupliers, « ce qui sera bien plus que suffisant pour former la somme de 15 400 F réclamée.»
«Quant à l'école du Villard qui n'est éloignée de l'école du village du Cheylas que de 2186 mètres seulement, cette construction paraît peu pratique dans le double rapport de la dépense et de l'instruction qui est donnée dans les écoles de ce genre. On peut du reste déjà en apprécier les effets par le nombre des élèves des points les plus éloignés de ce hameau qui fréquentent présentement l'école du Cheylas. Que
sera-ce plus tard lorsque la commune du Cheylas aura comme toutes les autres communes des instituteurs capables d'enseigner, et surtout lorsque cet esprit de parti, dirigé par des influences étrangères à ce hameau aura disparu.
Toutefois, après épreuve faite, si l'autorité veut maintenir cette école, le Conseil prend l'engagement formel d'y bâtir plus tard si la nécessité en est reconnue.»
La réponse du Préfet est claire et nette. Le 3 juillet 1883, il « met en demeure le Conseil municipal de se réunir en séance extraordinaire pour voter un emprunt de 15400 F remboursable en 30 ans et d'adopter un projet de construction pour l'école de hameau du Villard. A défaut, il sera agi d'office et l'école de garçons sera interdite . »
Par un courrier du 2 janvier 1884, le Maire tente une dernière
manœuvre auprès du Préfet : Il convient de la nécessité et de l'urgence concernant la construction de l'école de garçons et l'aménagement de l'école de filles. Mais il essaie de remettre en question l'école du Villard « qui certainement ne pourra donner de bons résultats et priverait les écoles principales d'adjoints dont le besoin est de toute nécessité. »
Séance du 13 janvier 1884
Le Conseil confirme disposer des 15 400 F nécessaires pour la construction de l'école des garçons et l'agrandissement de l'école des filles.
«Le Conseil adopte conformément au rapport de Mr l'Inspecteur d'académie en date du 17 juillet 1882 un projet de construction d'école mixte au hameau du Villard, par l'acquisition de la maison de GUERRE Auguste qui sera ménagée conformément au rapport précité.»
Séance du 29 juin 1884
Construction des écoles. La dépense totale s'élève à 47 502 F.
En réunissant les sommes déjà inscrites au budget, la vente des peupliers et les 29 502 F versés par l'état, la commune dispose de 36 502 F .
Le déficit de 11 000 F sera comblé par un emprunt sur 30 ans.
Le Conseil vote une imposition extraordinaire annuelle de 440 F pour rembourser cet emprunt, ce qui représente environ 7 centimes additionnels.
Séance du 3 juin 1886
Le conseil municipal « demande l'expropriation des terrains nécessaires à l'emplacement des écoles de la commune ; (pour le Bourg) de celui de Mme de Marcieu par le motif qu'il n'y a pas moyen de traiter à l'amiable avec elle à cause de son grand âge ;(pour le Villard) de celui des héritiers DURAND parce qu'il y a des enfants mineurs. »
En effet, au Villard, on a renoncé (sans spontanéité) à acheter la maison GUERRE. On achètera un terrain mieux placé sur lequel on construira une école neuve et bien adaptée. Un courrier de l'Inspection Académique daté du 18 février 1885 relate l'opposition de l'Académie au premier projet : les réparations de la maison GUERRE coûteraient 8 890 F pour une école mal exposée et mal agencée, alors que l'achat d'un terrain et une construction nouvelle conçue pour 31 élèves, ne coûteraient que 11 000 F. Histoire de donner du poids à ses préférences, l'Inspecteur d'Académie suggère au Conseil départemental de subordonner l'octroi d'une subvention à la construction d'une école neuve (souligné dans la lettre).
Procédures d'expropriation et travaux prennent du temps. Un courrier de la Préfecture en date du 6 juin 1888 nous l'apprend : « Monsieur le Maire, il résulte de la visite faite par Mr l'Inspecteur primaire aux nouveaux locaux scolaires du Cheylas que ces constructions ne sont pas terminées et que beaucoup de malfaçons ont été constatées. Afin d'éviter toute contestation avec l'entrepreneur, il est bon que l'instituteur et l'institutrice du chef-lieu fassent la classe dans les anciens bâtiments jusqu'aux vacances prochaines. Pour le Villard, le propriétaire de l'ancienne école est rentré en sa possession. Melle l'institutrice peut donc continuer à faire la classe dans le nouveau local mais sans l'habiter. »
L'école du Villard en 1908, avec Mme PELLOUX
La classe de madame BLIN, école du Bourg, en 1919
La classe de madame PELLOUX ,au Villard en 1919
Recensement de 1896 | 675 habitants | |
Recensement de 1901 | 613 habitants | - 9,2 % |
Recensement de 1906 | 583 habitants | -4,9 % |
Recensement de 1911 | 525 habitants | - 10 % |
Recensement de 1921 | 468 habitants | - 10,9 % |
Séance du 2 décembre 1934 (AM page 61 1D8)
L'inspection médicale des écoles publiques, primaires et maternelles a été rendue obligatoire dans toutes les communes du département (arrêté préfectoral du 22 octobre 1934). Le service sera assuré par les "médecins inspecteurs d'hygiène" et par des "infirmières visiteuses d'hygiène sociale". Les dépenses sont à la charge du département. Il est seulement demandé aux communes une contribution annuelle de deux francs par élève.
Le Conseil municipal du Cheylas vote une
contribution de 260 F et décide d'instituer l'inspection médicale des écoles
publiques communales à partir de 1935.(Il
y avait 130 élèves scolarisés au Cheylas en 1934.)
Séance du 24 février 1935
(AM page 69 1D8)
Demande est formulée pour l'ouverture d'une quatrième classe au chef-lieu. En 1930, il y a eu 25 naissances et les Forges pensent s'agrandir en construisant une nouvelle usine dans le courant de l'année.
Quand on ne se bat pas pour créer de nouveaux bâtiments, il faut lutter pour obtenir des postes d'enseignants.
L' École ? c'est un combat permanent !
Séance du 3 octobre 1935 (AM page 102 1D8)
Le Maire rappelle que le 24 février le Conseil a demandé la création d'une deuxième classe à l'école de garçons et y a affecté la salle de la mairie sise en face du groupe scolaire.
La commune a fait mettre en état cette salle et a commandé le mobilier scolaire nécessaire.
Or, à ce jour, aucune nouvelle de la classe ! Le jour de la rentrée, 31 élèves ont été refusés par le personnel enseignant, faute de place.
La classe est donc à nouveau sollicitée ...
Séance du 2 juin 1935 (AM page 81 1D8)
L'Assemblée approuve les plans et devis du nouveau groupe scolaire (devis descriptif et estimatif s'élevant à 362 952 F,38) . Une subvention est sollicitée.
Séance du 3 octobre 1935 (AM page 101 1D8)
Le 24 février 1935, le Conseil municipal a demandé la création d'une deuxième classe à l'école de garçons du chef-lieu et a affecté pour cette création la salle de la mairie sise en face du groupe scolaire.
Le 11 avril 1935, le Conseil départemental de l'Instruction publique a donné un avis favorable à cette création.
A ce jour, aucun avis d'ouverture n'est parvenu et 31 élèves ont été refusés par le personnel enseignant, faute de place.
Le Conseil demande à nouveau cette création ...
Séance du 6 juin 1936 (AM page 131 1D8)
Le Conseil vote une somme de 1435 F pour acquisition de matériel et fournitures scolaires liée à la création de la 2ème classe
Séance du 9 juillet 1936 (AM page 133 1D8)
Le maire informe le Conseil : une lettre du Préfet datée du 25 décembre 1935 (quel beau cadeau de Noël !) annonce " que le projet d'agrandissement du groupe scolaire figure sous le numéro 66 de la liste de classement dressée par le Conseil général pour l'année 1936 et qu'il ne pourra être transmis à Mr le Ministre de l'Éducation Nationale que lorsqu'il arrivera en rang
subventionnable, c'est à dire dans les dix premiers de la dite liste."
Les deux classes supplémentaires demandées en 1933 et 1935 sont installées dans des locaux de fortune où le confort et l'hygiène font totalement défaut. "Une pétition protestant contre le mauvais état du bâtiment, signée par plus de cent parents, a été adressée à Mr le Préfet au début de 1935. La réunion des Maires et adjoints du canton a émis un
vœu pour que l'école du Cheylas bénéficie d'un tour de faveur et soit subventionnée le plus rapidement possible. Ce
vœu a été adopté à l'unanimité par les membres de cette association ."
Le Conseil, "considérant que le gouvernement a voté la prolongation de la scolarité jusqu'à l'âge de 14 ans et pris l'engagement de financer les travaux de constructions scolaires, demande au Conseil général de vouloir bien mettre le projet de la commune du Cheylas en rang
subventionnable . En outre, le Conseil dégage sa responsabilité en ce qui concerne le mauvais état des locaux et des épidémies qui peuvent en résulter. "
Copie de cette délibération sera adressée à Mr le Préfet, à Mr le Ministre Léon PERRIER, Sénateur, Président du Conseil général, à Mr le Ministre Joseph PAGANON, sénateur, Conseiller général du canton, à Mr ARNOL, député de la circonscription.
Puis vient l'heure du soulagement...
Séance du 13 décembre 1936 (AM page 154 1D8)
Monsieur le Maire "informe l'Assemblée que par décision en date du 30 novembre 1936, monsieur le Ministre de l' Éducation Nationale a alloué à la commune de Le Cheylas une subvention de 264 260 F pour la construction d'un groupe scolaire. Les ressources pour la construction de celui-ci comprenant écoles, Foyer municipal et mairie étant assurées, il invite le Conseil à désigner une commission pour assister le Maire afin de conduire les opérations d'adjudication."
Le Conseil désigne MM. Edmond VEILLET, Joseph GIGAREL, Joseph BATTARD et Auguste PASQUET.
Alors que tout s'annonce pour le mieux, quelques nuages se pointent à l'horizon...
Séance du 10 janvier 1937 (AM page 155 1D8)
L'article 2 de la convention passée entre la commune et monsieur le Marquis de Marcieux est critiqué par le Préfet qui demande qu'on le supprime !
Par cette convention du 1 octobre 1933, monsieur le Marquis a fait abandon à la commune de 3014 m2 sous réserve de la cession à perpétuité par la commune de 4 litres d'eau à la minute pour l'alimentation du bassin de la ferme de la Tour.
Considérant "que le terrain cédé est non seulement nécessaire à l'aménagement d'une place publique mais aussi à l'agrandissement du groupe scolaire et à la construction d'une mairie", le Conseil approuve à nouveau la convention et refuse d'annuler son article 2.
La résolution du Conseil s'est révélée payante et le projet prend tournure...
Séance du 29 mai 1937 (AM page 167 1D8)
Le Conseil municipal désigne un surveillant pour la réalisation du projet de construction. Monsieur Joseph MITTON est désigné. Son salaire journalier est fixé à 25F .
Séance du 15 mai 1938 (AM page 205 1D8)
Le conseil municipal autorise le remboursement du cautionnement de 9000 F
constitué le 8 mars 1937 auprès de la caisse des dépôts et consignations par
M. ARRIGONI Jean, entrepreneur, adjudicataire du 1er lot (terrassements,
maçonnerie et plâtrerie).
Démarche identique en ce qui concerne M. Alfred ÉVÊQUE, adjudicataire du
second lot : charpente et couverture.
La retenue du 1/10ème sur les paiements effectués est, selon le rapport de M.
BIDAL, architecte, suffisante pour la garantie des travaux effectués.
Au
cours de la même séance, on décide l'achat du mobilier nécessaire au groupe
scolaire, à la nouvelle mairie et au foyer municipal.
Le Conseil approuve la soumission de M. GUILLON, artisan menuisier àPontcharra,
d'un montant de 20 500 F .
La nouvelle mairie-école
Séance du 26 octobre 1938 (AM page 222 1D8)
Remboursement
du cautionnement concernant le troisième et le quatrième lot, à savoir M.
Albert MOURQUAIROL pour la zinguerie et la plomberie et MM. DEBERNARDY frères
pour la peinture et l'électricité.
Si le quatrième lot est traité différemment, c'est que l'adjudicataire, M.
JARRIAND, d'Allevard, est décédé. Pour ne pas avoir à arrêter la marche des
travaux, la commune a été obligée d'avoir recours à des tacherons locaux.
Le même jour, le Conseil ouvre sur l'exercice de 1938 un crédit de 400 F pour le paiement de la première prime d'assurance contractée avec la compagnie "Le Secours" (police n° 2139) .
La classe de Mme Suzanne FAQUE, au Villard en 1938,
Et si on faisait du sport ?
En 1943, le Conseil approuve un projet "d'aménagement
de terrain scolaire d'éducation physique et sportive destiné aux enfants des
écoles." Ces installations pourront servir aux associations
sportives de la commune.
Mais la gestation du projet sera longue. Cette
superbe déclaration d'intention attendra 1947 pour trouver un début de
réalisation et 1951 pour sa concrétisation.
En 1947, M. le comte de Quinsonnas, cohéritier
de M. le marquis de Marcieu consent à céder à la commune, pour
l'établissement du terrain de sports, environ 12500 m² à prendre au
nord de la parcelle de pré des Pérelles. Cette générosité avait tout de
même un prix : 100 000 F .
![]() |
Sur cette photo, on
aperçoit :
|
Le 2 février 1948, une subvention de 58 560 F
est récupérée pour ce projet d'équipement sportif (elle a été votée en
1944, mais n'avait pas été utilisée).Fort de apport financier, le Conseil
vote le 7 mai l'achat du terrain (section B n° 810).
En 1950 (séance du 20 octobre), la soumission présentée par M. SORREL Marcel de Goncelin est acceptée : les travaux vont enfin démarrer !
Cette
réalisation peut être considérée comme la première décision communale
de promotion du sport dans la commune, au profit de la jeunesse.
Elle sera, en l'espace de 50 ans, suivie de beaucoup d'autres ...
Séance du 17 octobre 1948 (page 159 du registre)
Le Conseil décide que le garde-champêtre ne peut plus assurer l'éclairage des
poêles ainsi que le balayage des salles de classe. L'appartement nord de
l'école sera donc loué à un jeune ménage auquel on imposera ces tâches. On
leur demandera un loyer annuel de 6000 F, mais ils percevront un salaire horaire
de 40 F pour les tâches exigées.
M. Louis CHAGNY, employé SNCF à la gare du Cheylas
occupera cet emploi (son loyer sera ramené à
4500F, ce qui laisse supposer qu'il n'y eut pas bousculade pour occuper le
poste...)
Séance du 5 février 1950
Monsieur le Maire expose à l'assemblée que la population scolaire ne faisant
qu'augmenter, il serait utile de demander la création d'une quatrième classe
au Bourg. Avis favorable et unanime.
Cette demande est renouvelée le 27 décembre 1952 : "Il
est de toute urgence de demander la réouverture de la deuxième classe de
garçons..."Cette classe avait été provisoirement
supprimée en 1941 ...
Les élèves du Bourg, en 1952, avec M. REY
En 1954, le
2 septembre, le Conseil décide de poursuivre son effort en faveur du sport à
l'école : après le terrain, le moniteur ! "En
accord avec les communes de Le Touvet, Saint Vincent de Mercuze, Sainte Marie d'Alloix,
Pontcharra, Chapareillan, il a été convenu de faire appel à un moniteur
d'éducation physique, M. CLEVAREC, domicilié actuellement à Pontcharra, pour
donner aux enfants des écoles des cours de gymnastique suivant la méthode
Hébert. La commune de Pontcharra centralisera les paiements."
En 1957, ouverture d'une deuxième classe à
l'école du Villard. Celle-ci fonctionne dans un local appartenant à M. COHARD
Auguste Alphonse. Le bail pour location d'une pièce à usage de salle de classe
et d'une prairie pour cour d'école est entériné lors de la séance du 23
octobre 1960.
Dès septembre 1963, le Maire avise le Conseil que si
la rentrée a été normale au Bourg, elle a été incomplète au Villard : 12
élèves n'ont pu trouver place, la superficie des salles de classe étant
respectivement de 42 m² et 20 m². L'accroissement de l'effectif provient en
partie du bâtiment HLM (1ère tranche) nouvellement construit dans la plaine.
La distance de celui-ci au Villard est de 1,2 km (il faudrait effectuer 4 fois
par jour 2,5 km pour aller au chef-lieu, et ce sur une route très fréquentée)
.
Ces 2 classes ne peuvent absorber 69 élèves soumis à
l'obligation scolaire. Demande est donc faite pour l'ouverture d'une troisième
classe qui sera transférée dans le futur groupe scolaire de la Gare.
Cette demande n'aboutira pas, si on en croit la séance
du 4 décembre 1965 annonçant "la réunion des
deux écoles du Villard en une seule école mixte à deux classes."
En 1968, au moment du transfert dans la plaine dans le nouveau groupe scolaire,
il y a toujours deux classes...
La classe de M. JACOMIN en 1960 (Bourg)
Melle MELMOUX et sa classe en 1963-1964
Séance du 21 mai 1968
Monsieur le Maire "résume la situation scolaire dans la commune. Les quatre classes du chef-lieu absorbent un effectif de 115 élèves. Les deux classes du hameau du Villard accueillent 61 élèves dont 52 du quartier de la gare. Une classe occupe des locaux provisoires, exigus et mal adaptés. Six élèves ne peuvent actuellement trouver place dans cette école et sont rattachés à l'école du chef-lieu. La mise en service de 32 logements HLM du quartier de la gare pendant la période octobre-décembre 1968 va accroître la population scolaire du secteur."
Le Conseil demande "l'implantation rapide d'un groupe scolaire de cinq classes" et rappelle "qu'un projet a été déposé auprès des services compétents". Il décide, "pour parer au plus pressé, le transfert des deux classes du Villard au hameau de la Gare, sollicite le prêt pour la rentrée 1968 de 3 bâtiments préfabriqués (2 pour les classes et 1 pour le préau). Ces bâtiments seront implantés sur le terrain acheté par la municipalité pour construire la future école."
Le Conseil "regrette la fermeture de l'école du Villard, fermeture qu'il espère provisoire et souhaite sa réouverture dès qu'un effectif suffisant sera réuni."
|
|
La classe des "petits" en 1968 |
La classe des "grands" en 1968 |
Où l'on commence à se préoccuper des plus jeunes ...
En 1969, une classe enfantine
est ouverte au groupe scolaire du chef-lieu.
Pour obtenir à tout prix cette
ouverture, le Conseil concède qu'une classe élémentaire soit transformée en
classe enfantine (délibération du 30 mai 1969).
En mars 1970 ( puis en avril 1971), le Conseil réclame la création d'une école maternelle au groupe scolaire de la gare. Selon un recensement effectué par la Directrice, il y aurait 55 enfants âgés de 5 à 3 ans qui devraient être accueillis. Les locaux nécessaires sont prévus dans le projet inscrit au programme départemental de 1970.
Effectivement, la rentrée 1971 voit l'ouverture d'une quatrième classe, pour recevoir les plus jeunes enfants.
N'oublions pas de mentionner une lettre de l'Inspecteur de l'Éducation
nationale, datée du 29 avril 1970 et évoquée durant la séance du 30 avril :
c'est un avis favorable de principe pour la transformation des écoles de
garçons et de filles du Bourg en une école mixte à une seule direction.
Le Conseil souhaite que cette transformation prenne
effet à la rentrée de septembre 1970.
Les travaux de la nouvelle école de la Gare, débutés à la fin de l'été 1971, seront achevés durant l'été 1972 : 5 classes avec annexes, 140 m² de préau, un bureau de direction et 2 logements pour les enseignants.
La séance du 20 novembre 1973 nous confirme qu'une classe maternelle existe à la Gare à la rentrée scolaire 1973, mais qu'elle n'a pas pu recevoir les enfants de 3 ans. Il est donc indispensable d'obtenir l'ouverture d'une deuxième classe pour la prochaine rentrée.
En septembre 1975, le Conseil arrête la deuxième tranche du groupe scolaire de la Gare : création de 3 classes qui seront affectées à la maternelle. C'est l'occasion de relancer la demande pour l'ouverture d'une deuxième classe : on prévoit 59 élèves à la rentrée 1976 !
Nos enseignants du siècle
Qu'il a été difficile de retrouver le nom de tous ces enseignants !
Les mémoires fragiles gomment les souvenirs qui paraissaient pourtant inscrits à tout jamais... Que le lecteur pardonne les années restées vides, les confusions ou les erreurs. Nous sommes prêts à corriger ou compléter, encore faut-il nous communiquer les informations...
Nos renseignements ont pour source les mémoires des habitants, les renseignements communiqués par l'Académie de l'Isère et l'Annuaire officiel du département de l'Isère.
Années | École du Bourg | École du Villard |
1900 | Mr et Mme PEYCLET | Mme PELLOUX L'EVEQUE |
1901 | Mr et Mme PEYCLET | Mme PELLOUX L'EVEQUE |
1902 | Mr et Mme PEYCLET | Mme PELLOUX L'EVEQUE |
1903 | Mr et Mme PEYCLET | Mme PELLOUX L'EVEQUE |
1904 | Mr et Mme PEYCLET | Mme PELLOUX L'EVEQUE |
1905 | Mr et Mme PEYCLET | Mme PELLOUX L'EVEQUE |
1906 | Mr et Mme PEYCLET | Mme PELLOUX L'EVEQUE |
1907 | Mr et Mme PEYCLET | Mme PELLOUX L'EVEQUE |
1908 | Mr et Mme PEYCLET | Mme PELLOUX L'EVEQUE |
1909 | Mr et Mme CHALVIN | Mme PELLOUX L'EVEQUE |
1910 | Mr et Mme CHALVIN | Mme PELLOUX L'EVEQUE |
1911 | Mr et Mme CHALVIN | Mme PELLOUX L'EVEQUE |
1912 | Mr et Mme CHALVIN | Mme PELLOUX L'EVEQUE |
1913 | Mr et Mme BERTRAND | Mme PELLOUX L'EVEQUE |
1914 | Mr et Mme BERTRAND | Mme PELLOUX L'EVEQUE |
1915 | Mme PELLOUX L'EVEQUE | |
1916 | Mme PELLOUX L'EVEQUE | |
1917 | Mme BARNIER | Mme PELLOUX L'EVEQUE |
1918 | Mme PELLOUX L'EVEQUE | |
1919 | Mme BLIN | Mme PELLOUX L'EVEQUE |
1920 | Mme BLIN | Mme PELLOUX L'EVEQUE |
1921 | Mr et Mme BLIN | Mme PELLOUX L'EVEQUE |
1922 | Mr et Mme BLIN | Mme PELLOUX L'EVEQUE |
1923 | Mr et Mme BLIN | Mme PELLOUX L'EVEQUE |
1924 | Mr et Mme BLIN | Mme PELLOUX L'EVEQUE |
1925 | Mr et Mme BLIN | Mme Jeanne MADILON |
1926 | Mr et Mme BLIN | Mme Jeanne MADILON |
1927 | Mme Jeanne MADILON | |
1928 | Mme BABOUD-BESSE | Mme Thérèse COQUAND |
1929 | Mme BABOUD-BESSE | Mme Thérèse COQUAND |
1930 | Mme BABOUD-BESSE
Mr ODDOS Fernand |
Mme Thérèse COQUAND |
1931 | Mme BABOUD-BESSE
Mr ODDOS Fernand |
Mme Marguerite GIROUD |
1932 | Mr Georges REY
Melle TURENNE (En 1932, demande pour que les 2 classes du Bourg soient géminées.) |
Mme Marie-louise FAURE-CURT |
1933 | Mr Georges REY
Melle TURENNE |
Mme Fernande ARDUIN |
1934 | Mr Georges REY
Melle TURENNE |
Mme Fernande ARDUIN |
1935 | Mr Georges REY
Melle TURENNE |
Mme Augusta JOANNAIS |
1936 |
M. REY et Melle TURENNE |
Mme Augusta JOANNAIS |
1937 | M. et Mme REY M. COSTES et Mme VERTHIER |
Mme Suzanne FAQUE |
1938 | Mr et Mme REY M. et Mme GUIMET (Gaston GUIMET et Georges REY ont fondé l'amicale laïque du Cheylas :à l'époque, c'était du basket) |
Mme Suzanne FAQUE |
1939 | Mr et Mme REY M. et Mme GUIMET |
Mme Suzanne FAQUE |
1940 | Mr et Mme REY M. et Mme GUIMET |
Mme Suzanne FAQUE |
1941 | Mr et Mme REY M. et Mme GUIMET |
Mme Marie ROUSSET (née CHOPIN) |
1942 | Mr et Mme REY | Mme Francine BOSSY |
1943 | Mr et Mme REY | Mme Francine BOSSY |
1944 | Mr et Mme REY | Mme Francine BOSSY |
1945 | Mr et Mme REY | Mme Francine BOSSY |
1946 | Mr et Mme REY | Mme Germaine PERRIN-JASSY |
1947 | Mr et Mme REY | Mme Germaine PERRIN-JASSY |
1948 | Mr et Mme REY | Mme Germaine PERRIN-JASSY |
1949 | Mr et Mme REY | Mme Germaine PERRIN-JASSY |
1950 | Mr et Mme REY et Mme PEYSSON | Mme Germaine PERRIN-JASSY |
1951 | Mr et Mme REY et Mme SYLVESTRE | Mme Germaine PERRIN-JASSY |
1952 | Mr et Mme REY et Mme SYLVESTRE | Mme Germaine PERRIN-JASSY |
1953 | Mr et Mme REY | Mme Germaine PERRIN-JASSY |
1954 | Mr et Mme REY et Mme PRETRE | Mme Germaine PERRIN-JASSY |
1955 | M. REY, Melle MELMOUX Melle TOURTET (future Mme JACOMIN) |
Mme Germaine PERRIN-JASSY |
1956 | M. REY, Melle MELMOUX M. JACOMIN |
Mme Germaine PERRIN-JASSY |
1957 | Melle MELMOUX, M. JACOMIN | Mme Geneviève PETIT M. Roger GUILLERME (ouverture de la 2ème classe) |
1958 | Melle MELMOUX | Mme Simone SADOUX Mme Geneviève PETIT |
1959 | Melle MELMOUX (M. René LOUVEL : moniteur EPS) |
Mme Simone SADOUX Mme Geneviève PETIT |
1960 | Melle MELMOUX | Mme PELLOUX-PRAYET (née
RIBES) Mme Geneviève PETIT |
1961 | Melle MELMOUX | Mme PELLOUX-PRAYET Mme Geneviève PETIT |
1962 | Melle MELMOUX (M. Gaston BIASI : moniteur EPS) (M. Paul CHENEVIER:professeur de musique) |
Mme PELLOUX-PRAYET Mme Lucette JADIS |
1963 | Melle MELMOUX | Mme Solange LAFONT Mme PELLOUX-PRAYET |
1964 | Melle MELMOUX, Mme
MULLER Mme CHABOUD-VELLE |
Mme Solange LAFONT Mme PELLOUX-PRAYET |
1965 | Melle MELMOUX, Mme
MULLER Mme CHABOUD-VELLE |
Mme PELLOUX-PRAYET Mme Lucette JADIS |
1966 | Melle MELMOUX, M. et Mme VUILLERME |
Melle LACOMBE (future
Mme SEGOVIA) Mme Monique CARENZI |
1967 | Melle MELMOUX, M. et Mme VUILLERME |
Mme SEGOVIA |
1968 | Melle MELMOUX, M. et Mme VUILLERME |
Mme SEGOVIA, Mme MACHET (déménagement dans la plaine en novembre) |
Années |
École du Bourg |
École de la Gare |
1969 | Melle MELMOUX, Mme
CARENZI M. et Mme VUILLERME (M. Georges MALLEN : moniteur EPS) (création d'une classe enfantine) |
Mme SEGOVIA, Mme MACHET Mme Danièle REY (ouverture de la 3ème classe élémentaire) |
1970 | Melle MELMOUX, Mme SALAX Mme VUILLERME |
Mme SEGOVIA, Mme MACHET Mme Nicole LAMBERT |
1971 | Melle MELMOUX |
Mme SEGOVIA, Mme MACHET Mme Nicole FRATTINA (ouverture de la 4ème classe élémentaire) |
1972 | Melle MELMOUX, Mme
LAMBERT Mme VUILLERME Mme FERNANDEZ |
Mme SEGOVIA, Mme MACHET Mme Henriette SORBA Mme Nicole FRATTINA (aménagement dans la nouvelle école) |
1973 | Melle MELMOUX, Mme
ROMANO Mme DEBONNET Mme CHALUT-NATAL (maternelle) |
Mme SEGOVIA, Mme MACHET Mme Nicole FRATTINA |
1974 | Melle MELMOUX, Mme
ROMANO Mme DEBONNET Mme CHALUT-NATAL (maternelle) |
Mme SEGOVIA, Mme MACHET Mme FRATTINA (ouverture d'une maternelle) |
1975 | Melle MELMOUX, Mme
ROMANO Mme DEBONNET Mme CHALUT-NATAL (maternelle) |
Mme SEGOVIA, Mme MACHET Mme Françoise PROUST Mme FRATTINA (maternelle) |
1976 | Melle MELMOUX, Mme
ROMANO Mme DEBONNET Mme CHALUT-NATAL (maternelle) |
Mme SEGOVIA, Mme MACHET Mme POIS-POMPÉE Mme FRATTINA (maternelle) |
1977 | Melle MELMOUX, Mme
ROMANO Mme DEBONNET,M. MODUGNO Mme CHALUT-NATAL (maternelle) |
Mme SEGOVIA, Mme MACHET Mme FRATTINA (maternelle) |
1978 | Melle MELMOUX M.Félix MODUGNO Mme CHALUT-NATAL (maternelle) |
Mme SEGOVIA, Mme MACHET MmeROMANO, Mme LAGARDE Mme FRATTINA (maternelle) |
1979 | M. Jacques BARRAT M.Félix MODUGNO Mme CHALUT-NATAL (maternelle) |
Mme SEGOVIA, Mme MACHET MmeROMANO Mme FRATTINA (maternelle) |
1980 | M. Jacques BARRAT Mme CHALUT-NATAL (maternelle) |
Mme SEGOVIA, Mme MACHET Mme ROMANO Mme FRATTINA (maternelle) |
1981 | M. Jacques BARRAT Mme CHALUT-NATAL (maternelle) |
Mme SEGOVIA, Mme MACHET Mme FRATTINA ,Mme LAGARDE |
1982 | M. Jacques BARRAT Mme CHALUT-NATAL (maternelle) |
Mme SEGOVIA, Mme MACHET |
1983 | M. Jacques BARRAT Mme CHALUT-NATAL (maternelle) |
Mme SEGOVIA, Mme MACHET |
1984 | M. Jacques BARRAT Mme CHALUT-NATAL (maternelle) Melle Geneviève RODOT (ouverture 2ème classe maternelle) |
Mme SEGOVIA, Mme MACHET |
1985 | M. Jacques BARRAT Mme Nicole BRUN-BADON Mme CHALUT-NATAL (maternelle) Mme Josiane CARASSIO (maternelle) |
Mme SEGOVIA, Mme MACHET Mme VARENNE |
1986 | M. Jacques BARRAT Mme Nicole BRUN-BADON Mme WILLERVAL Mme CHALUT-NATAL (maternelle) Mme Josiane CARASSIO (maternelle) |
Mme SEGOVIA, Mme MACHET Mme ROBIN Mme CHABOUD-VELLE Mme FRATTINA ,Mme LAGARDE |
1987 | M. Jacques BARRAT Mme Nicole BRUN-BADON Mme WILLERVAL Mme CHALUT-NATAL (maternelle) Mme Elisabeth REY (maternelle) |
Mme SEGOVIA, Mme MACHET Mme ROBIN Mme CHABOUD-VELLE Mme FRATTINA ,Mme LAGARDE |
1988 | M. Jacques BARRAT Mme Nicole BRUN-BADON Mme WILLERVAL Mme CHALUT-NATAL (maternelle) Melle M. H. ESPADA (maternelle) |
Mme SEGOVIA, Mme MACHET Mme ROBIN Mme CHABOUD-VELLE Mme FRATTINA ,Mme LAGARDE |
1989 | M. Jacques BARRAT Mme Nicole BRUN-BADON Mme WILLERVAL Mme CHALUT-NATAL (maternelle) Mme Josiane CARASSIO (maternelle) |
Mme SEGOVIA, Mme MACHET Mme CHABOUD-VELLE Mme BANDET |
1990 | M. Jacques BARRAT Mme Nicole BRUN-BADON Mme WILLERVAL (Mme MOUREY: monitrice EPS) Mme CHALUT-NATAL (maternelle) Mme Josiane CARASSIO (maternelle) |
Mme SEGOVIA, Mme MACHET Mme CHABOUD-VELLE Mme GIMENES |
1991 | M. Jacques BARRAT Mme Nicole BRUN-BADON Mme WILLERVAL Mme CHALUT-NATAL (maternelle) Mme Josiane CARASSIO (maternelle) |
Mme SEGOVIA, Mme MACHET Mme CHABOUD-VELLE Mme REMINIAC, Mme GARCIA |
1992 | M. Jacques BARRAT Mme Nicole BRUN-BADON Mme WILLERVAL Mme CHALUT-NATAL (maternelle) Mme Josiane CARASSIO (maternelle) |
Mme SEGOVIA, Mme MACHET Mme CHABOUD-VELLE Mme REMINIAC, Mme GARCIA Melle CAIX |
1993 | M. Jacques BARRAT Mme Nicole BRUN-BADON Mme WILLERVAL Mme CHALUT-NATAL (maternelle) Mme Josiane CARASSIO (maternelle) |
Mme SEGOVIA, Mme MACHET Mme CHABOUD-VELLE Mme THOMAS, Mme REMINIAC Melle CAIX |
1994 | M. Jacques BARRAT Mme Nicole BRUN-BADON Mme WILLERVAL Mme CHALUT-NATAL (maternelle) Mme Josiane CARASSIO (maternelle) |
M. ROBERT, Mme MACHET Mme CHABOUD-VELLE Mme THOMAS, Mme REMINIAC Melle GERMAIN Mme CAFOURNELLE Mme LAGARDE |
1995 | M. Jean-Yves HUSS Mme Nicole BRUN-BADON Mme WILLERVAL Mme CHALUT-NATAL (maternelle) Mme Josiane CARASSIO (maternelle) |
M. ROBERT, Mme MACHET M. LAMANDÉ, Mme RUSSU Mme THOMAS, Mme REMINIAC Mme CAFOURNELLE Mme LAGARDE |
1996 | M. Jean-Yves HUSS Mme WILLERVAL Mme CHALUT-NATAL (maternelle) Mme Josiane CARASSIO (maternelle) |
M. ROBERT, Mme MACHET Mme THOMAS, Mme REMINIAC M. LAMANDÉ, M. TARDIEU Mme CAFOURNELLE Mme LAGARDE |
1997 | M. Jean-Yves HUSS Mme WILLERVAL Mme LIBERELLE Mme CHALUT-NATAL (maternelle) Mme Josiane CARASSIO (maternelle) |
M. ROBERT, Mme MACHET M. LAMANDÉ, Melle PEYRON Mme REMINIAC Mme CAFOURNELLE Mme LAGARDE Mme LAGARDE |
1998 | M. Jean-Yves HUSS Mme WILLERVAL Mme LIBERELLE? Melle LISSE Mme CHALUT-NATAL (maternelle) Mme Josiane CARASSIO (maternelle) |
M. ROBERT, Mme MACHET M. LAMANDÉ, M. COTTE Mme GENOULAZ Mme CAFOURNELLE Mme RAO, Mme POLA, MmeRIVAL |
1999 | M. Jean-Yves HUSS Mme WILLERVAL Mme LIBERELLE M. BOURSIER Mme CHALUT-NATAL (maternelle) Mme Josiane CARASSIO (maternelle) |
M. ROBERT, M. GUIGNOUARD Mme REMINIAC, M. COTTE Mme RUSSU, Mme DEBONNET Mme FRANCILLARD Mme RAO, Mme POLA |
2000 | M. Jean-Yves HUSS Mme WILLERVAL Mme LIBERELLE M. BOURSIER Mme CHALUT-NATAL (maternelle) Mme Josiane CARASSIO (maternelle) Mme ARGOUD (maternelle) |
M. ROBERT, M. GUIGNOUARD Mme REMINIAC, Mme BARGE Mme DEBONNET, Melle FASSEL Mme FRANCILLARD Mme RAO, Mme POL |
2001 | M. Jean-Yves HUSS, Mme
WILLERVAL Mme LIBERELLE, Mme BESSET, M. MASSIT Mme CHATELAN, Mme CHALUT-NATAL (maternelle) Mme Josiane CARASSIO (maternelle), Mme ARGOUD (maternelle) |
M. ROBERT, M. GUIGNOUARD Mme REMINIAC, Mme BARGE Mme DEBONNET, Mme FRANCILLARD (maternelle) Mme RAO, Mme HUISSOUD (maternelle) |
2002 | Mme GUILLAUDIN, Mme
WILLERVAL Mme LIBERELLE, Mme BESSET, Mme BELLEAU, Mme GERMAIN Mme BOURREL (maternelle), Mme CARASSIO (maternelle), Mme ARGOUD (maternelle) |
M. ROBERT, M. GUIGNOUARD Mme REMINIAC, Mme BARGE Mme DEBONNET, Mme FRANCILLARD (maternelle) Mme RAO, Mme HUISSOUD (maternelle) |
2003 | Mme GUILLAUDIN, Mme
WILLERVAL Mme LIBERELLE, Mme BESSET, Mme BELLEAU, Mme FASSEL, Mme BOURREL (maternelle), Mme HUISSOUD (maternelle), Mme FONTAINE (maternelle), Mme SARRAZIN (maternelle) |
M. ROBERT, M. GUIGNOUARD Mme REMINIAC, Mme BARGE Mme DEBONNET, Mme FRANCILLARD (maternelle) Mme RAO, Mme ARGOUD (maternelle) |
2004 | Mme GUILLAUDIN, Mme
WILLERVAL Mme LIBERELLE, Mme BESSET, Mme BELLEAU, Mme PARMENTELOT, Mme SARRAZIN, Mme INEMER Mme BOURREL (maternelle), Mme HUISSOUD (maternelle), Mme VALLIER (maternelle), Mme ARGOUD(maternelle) |
M. ROBERT, M. GUIGNOUARD Mme REMINIAC, Mme BARGE Mme DEBONNET, Mme CAUSSE Mme FRANCILLARD (maternelle) Mme RAO, Mme KARADI (maternelle) |
L'école de Le Cheylas, c'est aussi eux. Ils l'ont animée d'amour et de patience.
Page inachevée |
|
À suivre ... |